mardi 23 octobre 2012

Sinistrés de Toukra : Une école d’urgence est créée


Dans le souci de ne pas faire rater l’année scolaire 2012-2013 aux enfants victimes des inondations de la commune du 9ème arrondissement, le gouvernement a créé en partenariat avec l’Unicef une école d’urgence à Toukra.

Douze (12) tentes tenant lieu de salles de classe ont été montées par l’UNICEF pour permettre aux enfants d’entamer l’année scolaire au même titre que les autres. En plus l’agence onusienne a offert des cartables contenant des matériels didactiques aux enseignants et des kits scolaires en nombre suffisant aux 747 élèves inscrits ainsi que pour ceux qui vont s’inscrire dans les jours qui suivent. La cérémonie de lancement de cette rentrée scolaire, a eu lieu, le jeudi 18 octobre 2012 en présence du ministre de l’Enseignement Primaire et de l’Education Civique, M. Faïtchou Etienne.

Le Directeur et les enseignants de cette école à cycle complet sont aussi des sinistrés issus de l’école communale du 9ème arrondissement. Pour Dr Marcel Wattara, représentant adjoint de l’Unicef au Tchad, son institution entend ainsi apporter un appui, si modeste soit-il, guidé par le souci de contribuer à une éducation de qualité, concept si cher à cette organisation onusienne.

Le Ministre de l’Enseignement Primaire et de l’Education Civique, Faïtchou Etienne n’a pas caché sa fierté en lançant la rentrée scolaire de l’Ecole d’urgence qui est une solution particulière, voulue par les plus hautes autorités, réponse à une situation tout aussi exceptionnelle. En application des dispositions constitutionnelles et de la loi 16 portant orientation du système éducatif tchadien, le ministre a réitéré la volonté du Gouvernement de rendre gratuite l’école tchadienne. C’est ainsi qu’il a exhorté les parents, surtout ceux qui sont sinistrés qui traînent encore les pas, d’inscrire les enfants à la nouvelle école d’urgence.

Les cours ont démarré donc le 18 octobre 2012 à l’Ecole d’urgence de Toukra. Le ministre de rassurer que toutes les dispositions sont prises pour assurer aux enseignants et aux élèves un minimum vital pour leur permettre de travailler dans de bonnes conditions.

Ramadji Florent Indinta