Violence en milieu scolaire : Abdelkerim S. Bauche appelle les élèves à la retenue

Le conseiller Abderamane Koko  débout)appuyant le ministre

Suite aux troubles occasionnées, le mercredi 27 février 2013, par l’irruption de deux policiers au lycée Félix Eboué, le ministre des Enseignements et de la Formation Professionnelle Secondaires, M. Abdelkérim Séïd Bauche, a eu, le samedi 02 mars dernier, une rencontre avec les membres de l’association des parents d’élèves, les gestionnaires d’établissement et des représentants des élèves de tous les lycées de la capitale.  A l’issue de cette rencontre, il a été décidé que les élèves reprennent le chemin de l’école, ce lundi 04 mars 2013. Le ministre Abdelkerim Seïd Bauche a dit aux élèves que, tout devrait s'arreter au niveau de l'établissement Félix Eboué.  « L’incident étant clos, tout devrai s’arrêter là. Rien ne justifiait, en fait cette violence. Malheureusement vous continuer de manifester violemment, de casseurs prêts à tout, se sont mêlés à vous », dit-il. Le conseiller technique à l’éducation et à la formation professionnelle à la Présidence de la République, M. Abderamane Koko, quant à lui, a rappelé aux élèves du Félix Eboué qu’ils ont pris un engagé pris en 2008, de pas poser un acte de violence. Donc, ils doivent respecter cet engagement, invite-t-il. 

Les élèves et les proviseurs attentifs au message

 Les élèves, eux, expliquent que si cela est arrivé, c’est parce qu’ils ne sont pas suffisamment occupés en classe. La plupart des enseignants, qui devraient, en principe les maintenir en classe, n’accomplissent pas normalement leur devoir. Le ministre Abdelkérim Séïd Bauche menace de prendre  des sanctions sévères contre ces enseignants qui n’honorent pas leur engagement vis-à-vis de l’Etat. Il met en garde contre tous les chefs d’établissement qui couvrent ces enseignants qui n’ont le titre que sur le papier. Pour le ministre, c’est parce qu’il y a le laxisme que tout cela arrive. Il informe qu’un recensement est en vue pour débusquer tous les enseignants qui ne sont pas sur le terrain. L’Etat, affirme-t-il, ne peut se permettre les mauvaises habitudes, à l’heure de la renaissance de l’école tchadienne, prônée par le président de la République, lors de la tenue du forum sur le système éducatif.  Le ministre des Enseignements et de la formation professionnelle Secondaires, appelle les élèves à se mettre résolument au travail. « Le gouvernement est à votre écoute, vos efforts scolaires seront reconnus et récompensés », affirme-t-il. Pour le suivi régulier des élèves, le ministère est entend déposer des livrets. Aux parents, le ministre leur demande de prodiguer des conseils à leurs progénitures, en faveur de la paix, de la discipline et la non violence.  
La violence débutée au lycée Félix Eboué, s’était étendue à plusieurs établissements, occasionnant ainsi la suspension des cours dans la capitale pendant trois jours. Les policiers qui sont à l’origine de cette situation sont à la disposition de la gendarmerie, le même jour.

Adoum Tchéré.