Lors de sa visite officielle au Tchad, le 31 mars 2012, la
Directrice générale de l’UNESCO Irina Bokova s’est longuement entretenue
avec le Ministre de l’Enseignement Secondaire, Président de la
Commission nationale tchadienne pour l’UNESCO.
Le Ministre a souligné
les défis du pays dans le domaine de l’éducation, en particulier le
renforcement de l’enseignement technique et professionnel et
l’introduction, dans les programmes scolaires de l’éducation à la
citoyenneté et à la culture de la paix.
Tout en rappelant le soutien de longue date de
l’UNESCO auprès du gouvernement tchadien, la Directrice générale a
assuré le Ministre de la poursuite et du renforcement de cette
coopération, en particulier dans les domaines clés de la planification
et la gestion du système éducatif, de l’alphabétisation des adultes, de
l’éducation non formelle, de la rénovation des programmes et la
formation des enseignants.
Au cours d’une réunion avec l’ensemble des Ministres
œuvrant dans les domaines de compétence de l’UNESCO, le Ministre de
l’Enseignement secondaire, Président de la Commission nationale a salué
les efforts déployés par la Directrice générale pour avancer les
priorités globales de l’Organisation - l’Afrique et l’égalité des
genres. Il a passé en revue, au nom de ses homologues, les différents
appuis dont le Tchad a bénéficié dans les domaines de l’éducation, de la
culture et de la communication, en soulignant également le processus de
réforme visant au renforcement de la présence de l’UNESCO sur le
terrain.

Devant les Chefs d’agences du système des Nations
Unies présentes au Tchad, la Directrice générale a également présenté
les priorités globales de l’Organisation et souligné les principes
directeurs de son action : équité, qualité et durabilité. Elle a insisté
sur le rôle de la science et de la technologie pour le développement
durable, en soulignant l’importance du premier forum africain réuni sur
ce thème à Nairobi le 3 avril 2012, en amont de la conférence de Rio+20.
Les membres de l’Equipe de pays de Nations Unies ont
mis en évidence l’intérêt stratégique d’une action renforcée de
l’UNESCO pour la mise en œuvre de programmes conjoints, qu’il s’agisse
de répondre aux situations d’urgence, de promouvoir l’utilisation des
langues locales, et d’accroître la mobilisation de nouveaux partenaires
pour le financement de l’éducation.